Les preuves numériques sont désormais « plus importantes » que les preuves matérielles et génétiques pour mener à bien les enquêtes judiciaires, estiment les officiers de police interrogés par le leader israélien de l'inforensique Cellebrite.

L'entreprise, spécialiste de l'extraction et de l’exploitation des données issues de téléphones portables, a interrogé plus de 2 000 responsables de la police, enquêteurs, procureurs et responsables d'agence, dans 119 pays, dont 51 % en Amérique du Nord.

Ce baromètre (.pdf), émanant d'un leader du marché, est bien sûr orienté afin de promouvoir le secteur d'activité de Cellebrite. Mais au-delà des questions de solutionnisme technologique, il nous paraît intéressant de documenter l'évolution du rapport des forces de l'ordre aux outils et technologiques numériques, comme nous l'avons déjà fait plusieurs fois.

Inforensique : des enquêteurs débordés par les données
66 % des policiers européens satisfaits de la coopération des plateformes
88 % des directeurs d'agence interrogés sont d'accord ou tout à fait d'accord avec le fait que la preuve numérique « augmente considérablement la possibilité de résoudre les affaires », 81 % que la probabilité de clore une affaire augmente « lorsque la preuve numérique est disponible », 74 % que les procureurs se sentent plus en confiance dans les affaires où des preuves numériques sont disponibles, 72 % que la preuve numérique « raccourcit le cycle d'enquête ».


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